Французский шутя / Le francais en s'amusant
Шрифт:
– Oh non! Toi, t’es beaucoup trop m'echant quand tu as bu.
Il est une heure du matin. Dans un bistrot, un ivrogne se d'ecide enfin `a rentrer chez lui apr`es sa cuite quotidienne [64] . Il quitte le comptoir, compl`etement ivre, essaie de faire deux pas pour s’effondrer lamentablement sur le sol:
– Bof, un peu d’air frais me fera du bien!
Il rampe jusqu’`a la sortie, s’agrippe au capot d’une voiture, se redresse et essaie de faire un pas et s’'ecroule lamentablement:
64
apr`es sa cuite quotidienne –
– Bof, je vais ramper jusqu’a chez moi, c’est pas loin. Il arrive `a sa porte et essaie de rentrer discr`etement pour ne pas r'eveiller sa femme. Il s’accroche `a la poign'ee, se hisse, ouvre la porte en s’appuyant dessus, il essaie de marcher jusqu’`a sa chambre en restant silencieux mais, apr`es avoir fait un pas, il s’effondre. Il rampe donc jusqu’au lit et s’endort d’un profond sommeil. Le lendemain, sa femme lui dit au r'eveil:
– Toi, tu as encore pass'e ta soir'ee au bistrot hier soir.
– Mais comment le sais-tu?
– Ils ont appel'e ce matin pour dire que t’avais oubli'e ton fauteuil roulant [65] .
Ca se passe dans une prison sud-am'ericaine o`u sont emprisonn'ees trois nanas, deux brunes et une blonde.
Elles sont condamn'ees `a mort, donc elles vont ^etre fusill'ees dans la cour de la prison, une par une. Evidemment elles sont mortes de trouille et 'evidemment elles 'eviteraient bien le peloton d’ex'ecution. Le cur'e qui vient les confesser prend piti'e d’elles et leur confie: «Les gens ont tr`es peur des catastrophes naturelles par ici, ils pensent que ce sont des punitions de Dieu, alors servez-vous-en au moment crucial.»
65
fauteuil roulant – кресло-каталка
Le lendemain, la premi`ere brune est amen'ee dans la cour, attach'ee au poteau et lorsque le capitaine crie «en joue!» [66] , elle se souvient des paroles du cur'e et hurle «OURAGAN!!!»
Les soldats s’enfuient affol'es…
La deuxi`eme brune et la blonde ont vu ca depuis la fen^etre de leur cellule et sont tr`es impressionn'ees! Le cur'e avait raison! Ca marche!
Le lendemain, la seconde brune est amen'ee dans la cour, attach'ee au poteau et lorsque le capitaine crie «en joue!» Elle se rem'emore la sc`ene de la veille et hurle «CYCLONE!!!»
66
«en joue!» – целься!
Les soldats courent dans tous les sens pour s’abriter et elle en r'echappe.
La blonde a assist'e `a tout cela de sa fen^etre et a eu la confirmation que ca marchait! Elle a bien compris le truc et r'efl'echit `a ce qu’elle pourra faire.
Le lendemain, donc, elle est amen'ee dans la cour, attach'ee au poteau et lorsque le capitaine crie «en joue!»…
– «FEU!!!»
Alors c’est un mec qui toute sa vie a r^ev'e de visiter le d'esert, il aime la chaleur et le froid de la nuit, le silence et les temp^etes de sable, enfin toutes les caract'eristiques du d'esert lui plaisent puisque par d'efinition un d'esert c’est d'esert… Bref, pour r'ealiser son r^eve, il prend un an de cong'e, il fait ses bagages et il part comme ca, avec pour id'ee d’acheter un chameau d`es son arriv'ee. L’avion `a peine atterri non loin du Sahara, il se met donc en qu^ete d’un chameau et il trouve tout pr`es de l’a'eroport un marchand tr`es sympathique, qui lui explique le «maniement» d’un chameau:
– Tu verras c’est pas compliqu'e, pour avancer tu dis OUF! Si tu veux qu’il aille plus vite, tu lui dis OUF OUF! Et si tu veux aller encore plus vite, tu lui dis OUF OUF OUF! Pour s’arr^eter tu lui dis simplement AMEN!
– Ah oui t’as raison c’est pas compliqu'e… Alors le mec s’en va avec son chameau et part `a la d'ecouverte du d'esert. Il veut essayer toutes les allures du chameau, alors il commence par le pas, bien s^ur, qu’il commande au chameau par un OUF. Puis il essaye le trot du chameau par un OUF OUF! Et enfin le galop du chameau avec le fameux OUF OUF OUF! Ainsi berc'e par l’allure du chameau, il s’endort sur son dos (c’est compr'ehensible pour un mec qui s’est tap'e huit heures d’avion). Lors de son r'eveil le chameau bien s^ur court toujours, mais il 'ecarquille les yeux et il apercoit un pr'ecipice o`u le chameau se dirige tout droit… Et malheureusement pour lui il a oubli'e comment on arr^ete le chameau. Alors il se met `a essayer tous les mots qui lui passent par la t^ete:
– Alleluia! M… C’est pas ca.
– Abracadabra! M… C’est pas non plus ca.
– Pourtant je suis s^ur que ca commence par un a.
– Ah oui c’est AMEN! Et le chameau docile s’arr^ete juste devant le pr'ecipice, juste `a temps! Le mec dit alors:
– Aaaah! OUF!
Quatre hommes vantent les m'erites respectifs de leurs chiens. Il y a un ing'enieur, un comptable, le troisi`eme est chimiste et le dernier fonctionnaire. Pour d'emontrer sa sup'eriorit'e, l’ing'enieur appelle son roquet [67] :
67
roquet –
– Logarithme, c’est ton tour!
Logarithme trotte vers un bureau, prend du papier et un crayon et, rapidement, dessine un carr'e, un cercle et un triangle. Tout le monde applaudit, mais le comptable affirme que son chien peut faire mieux. Il appelle le corniaud [68] et dit:
– Calcul, c’est ton tour!
Calcul court vers la cuisine et en revient avec une douzaine de biscuits qu’il partage en quatre piles de trois biscuits. Chacun dit que c’est super, mais le chimiste dit que son chien fait encore mieux. Il siffle l’animal et dit:
68
corniaud – дворняжка
– Alambic, c’est ton tour!
Alambic se l`eve, va vers le frigo, sort une bouteille de lait, prend un verre dans le buffet et y verse exactement 25 centilitres sans r'epandre une goutte. Tout le monde est d’accord: c’est impressionnant. Mais le fonctionnaire rigole et dit `a son cl'ebard [69] :
– Pause-Caf'e, fais ton truc!
Pause-Caf'e bondit sur ses pattes, bouffe tous les biscuits, lape le lait, conchie les dessins g'eom'etriques, tringle les trois autres chiens et, ce faisant, pr'etend s’^etre bless'e le dos, remplit un dossier de r'eclamation contre des conditions de travail ne remplissant pas les r`egles de s'ecurit'e, r'eclame une pension et la s'ecurit'e sociale et rentre chez lui en arr^et de travail.
69
c'ebard – пёсик, собачонка
Cette fois, ils sont tous d’accord: ce chien est le vrai champion!!!
Dans ce bar, le barman est r'eput'e avoir une poigne terrible. `A tel point qu’un concours permanent est ouvert dont le prix est quand m^eme de 1000 francs.
Le concours consiste en ceci: le barman presse dans sa main un citron en faisant couler le jus dans un verre. Si quelqu’un est capable de faire donner une goutte de plus au citron apr`es le barman, alors il gagne les 1000 francs!