ПСС. Том 24. Произведения 1880-1884 гг.
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Et pendant qu'il enseignait un homme dit `a J'esus: je te sui — verai partout o`u tu iras. J['esus] r'epondit: Ce n'est que les renards qui ont des tani'eres pour se cacher des autres animaux, l'homme n' a pas et ne doit pas avoir de s'ejour fixe. Il [est] partout chez lui quand il remplit la volont'e de Dieu parmi les hommes. Luc. IX, 57, 58.
A un homme qui se d'efendait de suivre J['esus] `a cause de la vie[i]llesse de son p'ere qu'il devait ensevelir, J['esus] dit: Laisse au[x] mort[s] le soi 'denterrer les morts. Si tu veux vivre suis — moi. Luc. IX, 59–60.
A un autre qui pr'etextait [les] affaires `a la maison Jf'esus] dit: Un laboureur qui au lieu de regarder en avant se retourne pour voir ce qu'il a fait n[e] peut pas accomplir la volont'e de Dieu. Luc. IX, 61, 62.
Et J['esus] dit `a tous ceux qui l'entourai[e]nt:
Celui qui veut suivre mon enseignement et pr'ef'ere son p'ere, sa m'ere, sa femme, ses enfan[t]s, ses fr'eres ou m^eme sa vie personnelle `a l'accomplissement de la volont'e de D[ieu] n'est pas mon disciple. Luc. XIV, 25, 26.
Celui qui n'est pas pr^et `a toutes les privations etаtoutes les souffrances pour accomplir mes commandements n'est pas mon disciple. L[uc]. XIV, 27.
Et alors un certain chef s'approcha de lui et lui adressa cette question:
Et alors pour mont[r]er l'emploi qu'on doit faire des richesses de ce monde, J'esus dit `a ses disciples: Si l'intendant d'un riche seigneur s'attendant `a ^etre priv'e de son emploi, donnait aux autres ce qui ne lui appartient pas pour s'en faire des amis et trouver du secours parmi eux, apr'es ^etre destitu'e par son maоtre, n'agirait — il pas sagement d'apr'es les lois du monde? Si les hommes de ce monde savent agir prudem[m]ent, pourquoi est ce que les hommes n'agiraient pas de m^eme pour les biens de la vie v'eritable. La richesse est toujours injuste. Le seul emploi que nous puissions en faire c'est de le donner en 'echange du bien v'eritable. Luc. XVI, 1—10.
Si nous tenons au bien mensonger nous ne pouvons pas acqu'erir le bien v'eritable. Comme il est impossible de servir deux maоtres `a la fois, il est impossible de poss'eder en m^eme tem[p]s le bien mensonger — la richesse et le bien v'eritable — la conscience d'avoir rempli la volont'e du P'ere. Luc. XVI, 11–13.
Et les juifs orthodoxes, qui 'etaient riches et aimaient la richesse, entendirent cela et ils en furent outr'es et se moquaient de J['esus]. Alors il leur dit: Vous croyez peut—^etre que parce qu[e] les hommes vous estiment pour votre richesse, que v[ou]s [^etes] estimables en v[ou]s m^eme[s]? Ne le croyez pas. Dieu connaоt le coeur des hommes. Et la richesse qui est estimable aux yeux des hommes est une horreur devant Dieu. Luc. XVI, [14,] 15.
Et pour leur montrer que d'apr'es leur loi la richesse est proscrite et la pauvret'e ordonn'ee, il leur dit une parabole: Il y avait un riche comme v[ou]s qui se parait, menait joyeuse vie tous les jours du matin au soir. Et `a sa porte gisait un gueux couver[t] d'ulc'eres qui se nommait Lazare et qui d'esirait se rassasier de ce que tombait de la table du riche; mais au lieu de cela les chiens du riche l'echaient les plaies du pauvre. Apr'es la mort de[s] deux le pauvre mourut il fut port'e dans le sein d'Abraham, le riche dans l'enfer. Et voilа que le riche de l'enfer au milieu des tourments apercut Abraham et Lazare dans son sein.
Et partout o`u il allait Jf'esus] disait `a tous: «Quiconque veut poss'eder la vie v'eritable doit renoncer `a sa vie person[n]elle et ^etre pr^et `a toutes les privations et toutes les souffrances pour avoir la vie v'eritable».
Chapitre VI (SUR LA TERRE COMME AUX CIEUX)
Ce n'est que l'accomplissement de la volont'e de Dieu qui donne la vie v'eritable.
Et les septante disciples qu'il avait envoy'e pour pr^echer le renoncement `a soi me[me] revinrent pr'es de lui et dirent avec joie: «partout on nous 'ecoute, on n[ou]s ob'ei[t] et ton enseignement fait disparaоtre le mal». Luc. X, 17.
Et J['esus] leur dit: Je m'attends `a ce que mon enseignement d'etruit le mal, mai[s] ne v[ou]s r'ejouissez pas de votre pouvoir sur le mal; r'ejouissez v[ou]s de ce que v[ou]s m^emes v[ou]s remplissez la volont'e du P'ere. Luc. X, 20.
Et J'esus tomba en extase et dit: Je te loue, oh P'ere, seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as voulu que les choses se d'ecouvrent non seulement aux intelligents et aux savants mais qu' elles se r'ev'elent surtout aux simples. Je concois que c'est ainsi que tu l'as voulu. Luc. X, 21.
Toutes choses ont 'et'e r'ev'el'ees `a l'esprit de l'homme. Et ce n'est que l'esprit de l'homme qui concoit l'infini et l'absolu. Et l'infini et l'absolu n'est que l'esprit de l'homme. Et, se tournant vers ses disciples, il leur dit: Vous ^etes heureux de vivre dans notre tem[p]s et de concevoir la vrai[e] doctrine 'epur'ee de toute superstition. Plusieurs proph'etes on voulu l'enseigner mais n'ont pu y parvenir. Luc. X, 21–24.
Et il dit: suivez ma loi v[ou]s tous qui vous donnez tant de mal et qui portez vos lourds fardeaux. Chargez — vous du fardeau de ma loi et vous saurez que je suis doux et bon de coeur et vous trouverez le bonheur de votre vie. Car le joug de ma loi est ais'e et le fardeau l'eger. Matt. XI, 28–30.
(Et il entra dans une maison, et la foule l'y suivit au point qu'il ne pouvait prendre son repas). Alors ses proches apprenant tout ce qu'il disait vinrent pour le prendre et l'emmener car on disait qu'il 'etait fou. Marc III, 21.
Mais J['esus] ne se livra pas et alla ailleu[rs]. Et les Juifs poursuivaient J['esus] et cherchaient `a le faire mourir. J. V, 16.
Et les savants venus de J'erusalem disaient: «il pr^eche le mal. Puisque ce n'est que par le mal qu'il d'etruit le mal». — Alors J['esus] leur dit: Si vous dites que c'est par le mal que je d'etruis le mal, vous dites un non — sens. L'ennemi ne peut pas d'etruire l'ennemi. Si quelqu'un d'etruit mon ennemi il n'est plus mon ennemi mais mon ami. Ou bien: Si l'ennemi d'etruit l'ennemi il se d'etruit lui — m^eme. Et si vous d'etruisez votre ennemi vous ne pouvez dire que ce pouvoir soit un mal. Si donc je d'etruis le mal cela ne peut ^etre que par le bien, l'esprit de Dieu. Et si je d'etruis le mal par l'Esprit de Dieu, l'esprit de Dieu s'est donc d'ejа manifest'e `a vous. — C'est pourquoi il est impossible d'^etre indiff'erent `a mon enseignement, il faut ^etre avec moi ou contre moi.