Стихи в переводе на французский язык
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Il faut me redresser pour l’accueil de belles
Sensations des moments printaniers!
Ouvre-moi tes 'etreintes pour que je me m^ele,
La Nature naissante, `a ta beaut'e!
C’est un vaste espace de couleur bleue sans fin
Que je vois dans le haut firmament!
Ce sont de larges champs verdissants au loin
O`u mon coeur resterait tout le temps!
Lа premi`ere neige
C’est l’hiver et le froid souffle
Sur les bois et sur les champs.
Le soleil couchant allume
Le ciel du pourpre 'eclatant.
Et apr`es la forte temp^ete
Dans la nuit, d`es le matin,
La premi`ere neige couvre cette
Cit'e, les champs, le jardin.
Aujourd’hui au-dessus d’une grande
Nappe blanche des champs neigeux,
Aux oies qui s’attardent `a prendre
Leur vol, nous disons adieux.
Sur la cour, dans la matin'ee,
Des ombres bleu clair se refl`etent;
Sous les auvents des maisonnettes,
Le froid tient des herbes argent'ees.
D'ej`a, on sent une vive chaleur,
On entend au b^ucher une hache,
Et la vol'ee de colombes blanches
Brille comme la neige de sa blancheur.
D`es l’aube, par del`a la rivi`ere,
Le coucou chante dans le lointain.
Dans la boulaie verte, on retient
L’odeur des champignons. Tr`es claire,
La rivi`ere rit et palpite, car
Elle joue sous le soleil, joyeuse.
Et dans les boulaies silencieuses,
On entend les coups du battoir.
***
En bas, au lointain bleu^atre,
Le soleil rouge glisse.
Au milieu de larges steppes,
Les 'epis m^urissent.
La sonnerie des cloches aux v^epres
S’envole du village.
On entend le coucou triste
Loin dans les bocages.
C’est la douce odeur mielleuse
Du bl'e noir qui hale,
Heureux sont tous ceux qui couchent
`A la belle 'etoile.
Le soir, l’horizon est rouge,
Le soleil se couche.
Heureux sont ceux qu’en p'enombre,
Le vent ti`ede y touche,
Pour qui, dans la nuit profonde,
Les 'etoiles scintillent
Et, avec une lueur douce
Dans le ciel, elles brillent,
Qui sont pris par la fatigue
Du travail p'enible
Et s’endorment sous l’'etoile
Dans la steppe paisible.
Dans le bois, on fait entendre
La pluie qui tombe sur les arbres,
Sur les fleurs aussi…
Tu entends le chant qu’on chante?
Au bois, une voix insouciante,
De loin, retentit.
Dans le bois, on fait entendre
La pluie qui tombe sur les arbres,
Le ciel est limpide…
Ton image va vite surprendre
Chaque coeur, elle le fait s’'eprendre,
Le Printemps splendide!
Oh, ces belles esp'erances
Ch`eres au coeur! De petits bois denses
Vous ont tant menti…
La voix tendre qui appelle,
S’'eteint apr`es cette si belle
Chanson petit `a petit!
Enfance
Plus il fait chaud, plus il est doux au bois
Pour respirer l’arome des conif`eres
Et je suis gai de diriger mes pas
D`es le matin dans ces belles chambres claires!
Partout, il y a un vif rayonnement,
Le sable est comme la soie; et je me serre
Contre le pin, je sens que j’ai dix ans
Mais ce tronc est un lourd g'eant aust`ere.
Lа rude 'ecorce est rid'ee et chauff'ee!
Et ce n’est pas l’odeur des conif`eres
Que je sens, mais celle de la chaleur et
De la s'echeresse de la lumi`ere solaire.
Le minuit est profond, le croissant r'efl'echit;
La ferme est seule dans les champs…
Une large plaine dort dans le silence de la nuit,
On sent la ti'edeur du vent.
'Eclair'es de tr`es loin, les champs des bl'es m^uris
Se tiennent comme une mer sans fin…
Puis le vent souffle plus fort, les champs endormis
Bruissent des 'epis presque pleins.
Mais le vent souffle toujours, au ciel, les nuages
Cachent peu `a peu le croissant,
Une grande ombre douce qui, lentement dans l’air,
nage,
Couvre les pr'es et les champs.
Une houle cendr'ee est au-dessus de larges champs;
Au-dessus de la lisi`ere,
La lumi`ere qui descend de petits nuages en vibrant
Court par une onde d’or, tr`es claire.
La nuit para^it `a un r^eve, `a un conte de f'ees,
Le doux sommeil est inquiet
Par la caresse anxieuse de la belle nuit d’'et'e
Au point du jour en juillet …
***
La lumi`ere dispara^it tellement triste
Au coucher du soleil! Regardez:
Sur le chaume, derri`ere la proche lisi`ere,
On ne voit rien plus loin dans les pr'es.
Sur la plaine, la p'enombre d'automne
Se r'epand dans la nuit largement;