Сочинения в двенадцати томах. Том 3
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Duch'e de Saxe-Meiningen.
Les concurrents de la France paroissent ^etre la Saxe pour les 'etoffes de coton et les mousselines; la Boh^eme et la Saxe pour les draps, la Suisse pour les indiennes et toiles de coton imprim'ees et l’Italie pour les soieries. S’ils ont quelqu’avantage pour la vente de leurs marchandises, il faut l’attribuer en partie `a la proximit'e de leurs 'etablissements qui leur permet de donner `a meilleur march'e.
Principaut'e de Schwarzbourg-Rudolstadt.
Le commerce 'etant peu consid'erable, on ne peut indiquer les peuples qui entrent en concurrence avec la France.
Principaut'e de Schwarzbourg-Sonderhausen.
La Saxe, et la Westphalie soutiennent la concurrence avec la France. L’avantage qu’elles ont, r'esulte de leur proximit'e.
Principaut'e de Holstein-Oldenbourg.
Aucune nation n’est favoris'ee dans le commerce de ce pays, qui est parfaitement libre. La France n’a pas de concurrent pour les draps, les soieries qu’elle vend dans ce pays.
Principaut'e de Reuss.
La Saxe, la Sil'esie, et la Boh^eme peuvent entrer en concurrence avec la France pour la vente des draps, toiles et 'etoffes de coton.
Principaut'e de Isembourg-Birstein.
La Suisse, le Saxe et m^eme cette principaut'e peuvent entrer en concurrence avec la France pour la vente de plusieurs articles et ce qui peut domer quelque avantage aux manufactures de ces pays sur celles de la France, c’est l’exemption de tout droit et la libre circulation de leurs produits, de m^eme que la facilit'e qu’il y a de se procurer une partie des mati`eres premi`eres `a meilleur march'e qu’en France.
Duch'e d’Aremberg.
Les marchandises dont le Duch'e a besoin sont toutes tir'ees de la France ou du Grand Duch'e de Berg. Aucune autre nation n’entre en concurrence avec ces pays.
Darmstadt.
Les fabriques de Saxe et de Suisse pour les casimirs et les cotons font tort `a notre commerce, en Allemagne, o`u elles sont d’un grand d'ebit et recherch'ees comme les marchandises anglaises dont elles imitent la facon.
Duch'e de Nassau.
La Saxe et la Suisse peuvent entrer en concurrence avec nous pour la vente des produits des manufactures, surtout celles de coton.
Principaut'e de Hohenzollern-Hechingen.
La plus grande partie des marchandises dont on a besoin dans le pays sont achet'ees `a Francfort et `a Strasbourg.
XV
Нац.
AF. IV — 1062. 2-e Division. B-au des Arts A Manufactures.
Appercu de la situation Commerciale de Rouen.
Minist`ere de l’Int'erieur.
Paris, ce 25 f'evrier 1811.
Note pour Sa Majest'e.
La place de Rouen n’a pu rester 'etrang`ere `a la situation o`u se trouve momentan'ement notre industrie manufacturi`ere. Le pr'efet du d'epartement de la Seine Inf'erieure en a inform'e le Ministre dans plusieurs lettres dont la derni`ere annonce que cet 'etat de chose empire tous les jours.
Les petites fabriques isol'ees, et diss'emin'ees dans les campagnes sont jusqu’`a pr'esent les seules qui ont du succomber; les ouvriers qu’elles alimentaient trouveront peut-^etre, dit le pr'efet, des occupations d’une autre nature. Mais la crise se prolonge, le d'esastre des grands atteliers de Rouen est 'egalement in'evitable; les ouvriers qu’ils occupaient n’auront d’autres ressources que la mendicit'e et le vagabondage.
Dans cette position le pr'efet a propos'e au Ministre de supplier Sa Majest'e de vouloir bien faire des avance de secours `a ceux des fabricants qui seraient en 'etat de garantir le remboursement par des s^uret'es constat'ees au pr'ealable. Le Ministre a de suite invit'e le pr'efet `a lui d'esigner les chefs de grands 'etablissements qui pourraient ^etre dans le cas d’avoir recours `a la bienveillance de Sa Majest'e; et lui a adress'e `a ce sujet les Instructions n'ecessaires.
D’un autre c^ot'e Le Ministre examine en ce moment quelques autree moyens particuliers qui lui ont 'et'e propos'es pour procurer de suite du travail `a la classe indigente de Rouen; mais en attendant il n’a pas cru devoir diff'erer de mettre sous les yeux de Sa Majest'e un appercu de la situation commerciale de la place de Rouen.
XVI
Нац.
F12 620–621.
22 декабря 1810 г..
A Son Excellence le Ministre de l’Int'erieur de l’Empire.
Monseigneur,
J’ay l’honneur de vous adresser sous ce pli la r'eponse que le Conseil g'en'eral du Commerce a d'elib'er'e dans sa s'eance du 21 de ce mois, sur les questions que Votre Excellence m’avoit charg'e de lui communiquer. Le Conseil m’a particuli`erement t'emoign'e le d'esir que j’ajoute tout ce qui pourra concourir `a convaincre que les secours sollicit'es sont enti`erement pressants.
Votre Excellence se fera s^urement une juste id'ee des besoins du commerce et des moyens d’y satisfaire si elle a la bont'e d’en scruter les causes elle le reconnoitra.
1°. Dans la r'eduction du taux de l’escompte de la Banque de France a 4 pour cent. Cet escompte sensiblement audcssous de celui de la plupart des places de commerce 'etrang`eres a appell'e les 'etrangers `a en profiter en concurrence avec les Francais par des op'erations de banque avec Paris, dont il r'esulte que les maisons de commerce de la capitale ont plus d’engagemens et moins de fonds, les capitalistes cherchant ailleurs `a faire des placements plus utiles.
2°. Dans la d'egradation du papier monoie dans divers Etats. Les banquiers de Vienne, S.-P'etersbourg, etc., ayant esp'er'e que cette d'egradation seroit corrig'ee ont fourni des traites sur Paris, persuad'es qu’ils en fairoient les fonds avec avantage, et pour se faire des ressources qu’ils ne trouveroient plus chez eux.
Mais au contraire la d'egradation de ces papiers est empir'ee, le discr'edit des faiseurs de traites est port'e `a l’exc`es, partout on refuse d’acquiter leurs dispositions et celles faites pour leur compte par les maisons de Paris les plus respectables. Celles-су ont le d'esagr'ement de voir revenir leur signature `a protest et de demeurer en avances pour ces comettans 'etrangers.