Сочинения в двенадцати томах. Том 3
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La mod'eration des droits d’entr'ee sur nos vins est encore un objet propre a exciter la sollicitude de Votre Majest'e. J’ai eu l’honneur de soumettre tes r'eclamations du D'epartement du Rhin contre tes nouveaux droits a cet 'egard, par son Altesse le Grand Duc de Bade.
Eu r'esumant tes int'er^ets du Commerce francais relativement aux 'etats de la Conf'ed'eration du Rhin demandent
1°. Que tes r`egles de Douane, que l’'etablissement de grandes foires dans ces 'etats du moins relativement au commerce francais, subordonne `a la rectification de Votre Majest'e comme protecteur de la Conf'ed'eration.
2°. Que le transit par terre, et par eau pour tes marchandises francaises soit de m^eme libre de toute entrave et ne puisse ^etre dans tous tes cas assujettis `a des droits qui exc`edent 1 pour % de la valeur, en accordant `a ces 'etats semblable retour.
3°. Que tes droits d’introductions dans ces 'etats, des vins de France, des draps, des soieries, rubans ne puissent en aucun cas exc'eder 10 pour % de la valeur, en accordant sur tes m^emes objets aux m^emes 'etats un 'egal avantage.
Je suis avec un profond respect, Sire, de Votre Majest'e Imp'eriale et Royale le tr`es humble, tr`es ob'eissant et tr`es fid`ele serviteur et sujet.
Champagny.
X
Нац.
AF. IV — 1060, pi`ece n° 92.
Copie, Troyes, le 15 juin 1808.
Префект министру внутренних дел Monseigneur,
J’ai l’honneur de vous adresser copie d’un placard qui a 'et'e pos'e `a Troyes la nuit du 11 au 12 iuin. Les commissaires de police l’ont fait arracher partout et l’ont d'enonc'e au Magistrat de S^uret'e `a la mani`ere dont il est ortographi'e, il doit ^etre l’ouvrage d’un ouvrier ou d’un homme qui a voulu prendre le masque.
Il est de fait qui le rench'erissement aussi subit qu’extraordinaire du coton a suspendu la filature et la fabrique est plong'ee dans la mis`ere au moins dix mille individus qui n’ont pas d’autres moyens d’existence et qui n’ont pris ou pu prendre aucune pr'ecaution pour passer ces moments difficiles.
Je vous ai demand'e et vous avez eu la bont'e de me faire obtenir un secours de 12.000 fr. pour 'etablir des atteliers de charit'e, mais jusqu’`a pr'esent je n’ai pas voulu toucher `a ce fond et je le r'eserve pour cet hiver o`u les besoins seront encore plus pressants s’il n’arrive pas de coton. D’ailleurs cette somme serait bien vite absorb'ee si l’on ne trouvait pas moyen de la reproduire en l’employant `a quelqu’autres esp`ece de fabrication que le coton, ce dont ie m’occupe, et j’ai m^eme eu l’honneur de vous envoyer des 'echantillons de ces nouvelles 'etoffes.
Les portes de la ville de Troyes sont des masses informes, celle surtout qui est `a l’entr'ee du faubourg Troucels est flanqu'ee de deux 'enormes tourelles dont l’aspect choque depuis longtemps les yeux les moins exerc'es. Le Conseil G'en'eral en a vot'e la destruction et la construction de deux pilastres et d’une grille. J’aurai l’honneur de vous adresser dans peu les devis, plans et d'etails, mais comme vous aurez `a les faire examiner avant de les approuver; je vous demande l’autorisation de faire d'emolir afin d’'etablir un attelieur indispensable en ce moment pour occuper les ouvriers. On d'eblayera sauf `a reconstruire au printemps prochain dans la forme que vous aurez adopt'ee.
Enfin je sollicite Monsieur le Conseiller d’Etat Directeur G'en'eral des ponts et chauss'ees de donner des ordres pour faire travailler au canal dans la partie inf'erieure de la Seine du C^ot'e de M'ery o`u j’enverrai les 1200 prisonniers que l’on a gard'e pour ces travaux et qui dans ce moment enl`event r'eelement de l’ouvrage aux journaliers de la Ville parce qu’ils ne peuvent soutenir la concurrence avec des prisonniers qui n’ont pas de logement `a payer, de famille `a nourrir et qui recoivent en outre le pain et trois sols par jour, je le prie en outre de faire commencer les travaux du Canal dans l’int'erieur et les environs de Troyes, les fonds n'ecessaires sont depuis longtemps chez le payeur. Au moyen de l’ouverture de ces atteliers je suis persuad'e que la tranquilit'e ne sera pas troubl'ee et que les ouvriers n’'ecouteront pas les avis s'editieux que l’on cherche `a leur donner.
Le pr'efet de l’Aube Sign'e: Brusl'e
XI
Англ.
Record Office, С. О. 118, № 3.
5 ноября 1810 г.
Extract of a dispatch from mr. Nicholas to marquis Wellesley, dated Heligoland, 1-st Nov. 1810.
In my last dispatch of the 27-th Ult° N 41 I had the honour to inform your Lordship, that a detachment of French Troops, with 19 pieces of Ordnance, was expected to take possesion of the island of Nieuwork on the 31-st Ult°; and I am now sorry to acquaint you that they succeeded in their attempt. 700 men, consisting of Infantry and Cavalry, marched over on the morning of that day, with 8 guns, 120 ammunition waggons, 100 casks of beer, 200 oxen and 5 Casks of Brandy; but a smalle detachment of nearly 200 men returned in the evening.
The force which I formerly had the honour to acquaint Your Lordship was in the Ems, consisting of 12 Brigs, 12 Gun boats, and 1 Schooner, still remains in that river. At the entrance of the Jahde near Eckwarden, and on the opposite side two batteries are erecting, each of 3 Guns and 3 mortars.
The measures which the enemy are now adopting on the opposite coast appear to be of greater magnitude and more general, than would be necessary for an attack on the island, and I take the liberty of submitting to Your Lordship that they appear to me to have three separate objects in view. First, to exclude trade, and prevent all communication with the Continent; secondly to bring round, if necessary to support any further plans they may have in the North, a port of their flotilla from Holland into the Baltick by the Kiel Canal, and thirdly (and which appears to me of the greatest importance) to obtain by that Canal and the Elbe supplies of ship timber and naval stores for the Dock Yards in Holland and at Antwerp.
If the enemy continues in possession of Nieuwork, I feart that the timber belonging to the French government left at Copenhagen, the Prussian d'ep^ot taken at Hamburgh, and what other stores they may have purchased in the Baltick, must get to Holland, either the whole way by the Shallows, or to the Jahde, whence they might be transported by a land Conveyance to the Ems.
Endorsed
Extract of a dispatch from mr. Nicholas to the marquis Wellesley, dated Heligoland 1-st november, 1810.
m mr. Culling Smith’s 5-th nov. 1810.
XII
Англ. гос. архив.
Record Office С. О. 188, № 12.
5 декабря 1809 г.
Office of Commitee of Privy Council for trade Whitehall
5-th Dec-r 1809.
Sir,
The Lords of the Committee of Council for Trade and Foreign Plantations having had under Consideration a memorial of the Inhabitants of Heligoland (transmitted in your letter of the 28-th Ult°). respecting the difficulties which they experience in procuring the necessary Supplies of Provisions etc. arising from the present mode of carrying on Trade with the Continent, unter His Majesty’s license; I am directed to acquaint you, for the information of the Earle of Liverpool, that although the very frequent Intercourse between the Continent, and the Island of Heligoland, on the one hand, and Great Britain on the other, must afford almost numberless opportunities (much more frequent than when the Island was in the possession of the Danes) of procuring supplies of every Description, the Lords of this Committee see no Objection to the Governor’s being authorized to grant Licenses on any special Occasion, to permit the Importation of Provisions.