Charles Perrault. Peau-d'Ane
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Введение
« Ослиная шкура» или «Ослиная кожа» сказка Шарля Перро, впервые опубликованная в 1964 году; известна в двух вариантах – в стихах и прозе. Сказка вошла в сборник «Сказки матушки Гусыни» и многократно экранизировалась. Сюжет сказки очень давно известен в Европе и имеет множество вариантов, но наибольшее количество упоминаний о девушке, попавшей в очень трудную и постыдную ситуацию, встречается во французской литературе.
Книга для чтения «Peau-d’^Ane » представляет собой дидактизацию текста сказки, с целью развития навыков чтения, понимания прочитанного, обогащения и активизации лексического запаса, формирования грамматических и лексико-грамматических навыков; навыков самостоятельной работы, самоконтроля, работы со справочными материалами.
Книга состоит из нескольких
В разделе «Грамматика» разбираются такие темы как: «Относительные местоимения qui, que, dont», «Союзы и вводные слова».
В помощь при выполнении заданий и упражнений предлагаются всевозможные справочные материалы.
Справочник заданий: предлагает перевод всех заданий книги для чтения. Лексический справочник: представляет собой тематически организованный русско-французский словарик: герои сказки, места событий, действия и состояния героев и важные детали сказки.
Грамматический справочник: дает возможность разобраться в грамматических сложностях текста. Предлагает справочный материал по темам: неличные формы глагола, времена и наклонения в тексте сказки. Весь грамматический материал книги приводится с примерами из сказки.
Книга хорошо иллюстрирована и снабжена таблицами. В конце книги даются ответы к заданиям и упражнениям.
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souverain m, actif, luxe m, empereur m, adroit, travailleur, prince m, sale, ing'enieux, roi m, malheur m
Nommez les infinitifs et les temps (pr'esent, imparfait, pass'e simple, futur simple) des verbes et retrouvez leurs traductions !
(attendre – ждать ; faire – делать ; demander – просить, требовать ; pouvoir – мочь ; regretter – сожалеть ; exiger – требовать ; permettre – разрешать ; mourir – умирать)
1. Posez trois questions pour situer et d'ecrire l’action du conte (quand ; o`u ; comment), r'epondez `a ces questions et faites le devoir qui suit ce passage!
Il 'etait une fois un roi si grand, si aim'e de ses peuples, si respect'e de tous ses voisins et de ses alli'es, qu’on pouvait dire qu’il 'etait le plus heureux de tous les monarques. Son bonheur 'etait encore confirm'e par le choix qu’il avait fait d’une princesse aussi belle que vertueuse ; et ces heureux 'epoux vivaient dans une union parfaite. De leur chaste hymen 'etait n'ee une fille, dou'ee de tant de gr^aces et de charmes, qu’ils ne regrettaient pas de n’avoir pas une plus ample lign'ee.
La magnificence, le go^ut et l’abondance r'egnaient dans son palais ; les ministres 'etaient sages et habiles ; les courtisans, vertueux et attach'es ; les domestiques, fid`eles et laborieux ; les 'ecuries, vastes et remplies des plus beaux chevaux du monde, couverts de riches caparacons : mais ce qui 'etonnait les 'etrangers qui venaient admirer ces belles 'ecuries, c’est qu’au lieu le plus apparent un ma^itre ^ane 'etalait de longues et grandes oreilles. Ce n’'etait pas par fantaisie, mais avec raison, que le roi lui avait donn'e une place particuli`ere et distingu'ee. Les vertus de ce rare animal m'eritaient cette distinction, puisque la nature l’avait form'e si extraordinaire, que sa liti`ere, au lieu d’^etre malpropre, 'etait couverte, tous les matins, avec profusion, de beaux 'ecus au soleil, et de louis d’or de toute esp`ece, qu’on allait recueillir `a son r'eveil.
2. Posez trois questions pour apprendre l’'etat des choses (qu’est-ce qui ; que ou qu’est-ce que ; comment), r'epondez `a ces questions et faites le devoir qui suit ce passage!
Or, comme les vicissitudes de la vie s’'etendent aussi bien sur les rois que sur les sujets, et que toujours les biens sont m^el'es de quelques maux, le ciel permit que la reine f^ut tout `a coup attaqu'ee d’une ^apre maladie, pour laquelle, malgr'e la science et l’habilet'e des m'edecins, on ne put trouver aucun secours. La d'esolation fut g'en'erale. Le roi, sensible et amoureux, malgr'e le proverbe fameux qui dit que l’hymen est le tombeau de l’amour, s’affligeait sans mod'eration, faisait des voeux ardents `a tous les temples de son royaume, offrait sa vie pour celle d’une 'epouse si ch`ere ; mais les dieux et les f'ees 'etaient invoqu'es en vain. La reine, sentant sa derni`ere heure approcher, dit `a son 'epoux qui fondait en larmes :
On pr'esume que la reine, qui ne manquait pas d’amour-propre, avait exig'e ce serment, ne croyant pas qu’il f^ut au monde personne qui p^ut l’'egaler, pensant bien que c’'etait s’assurer que le roi ne se remarierait jamais. Enfin elle mourut. Jamais mari ne fit tant de vacarme : pleurer, sangloter jour et nuit, menus droits du veuvage, furent son unique occupation.
3. Intitulez le fragment du conte et faites le devoir !
Les grandes douleurs ne durent pas. D’ailleurs, les grands de l’'Etat s’assembl`erent, et vinrent en corps prier le roi de se remarier. Cette premi`ere proposition lui parut dure, et lui fit r'epandre de nouvelles larmes. Il all'egua le serment qu’il avait fait `a la reine, d'efiant tous ses conseillers de pouvoir trouver une princesse plus belle et mieux faite que feu sa femme, pensant que cela 'etait impossible. Mais le conseil traita de babiole une telle promesse, et dit qu’il, importait peu, de la beaut'e, pourvu qu’une reine f^ut vertueuse et point st'erile ; que l’'Etat demandait des princes pour son repos et sa tranquillit'e ; qu’`a la v'erit'e l’infante avait toutes les qualit'es requises pour faire une grande reine, mais qu’il fallait lui choisir un 'etranger pour 'epoux ; et qu’alors, ou cet 'etranger l’emm`enerait chez lui, ou que, s’il r'egnait avec elle, ses enfants ne seraient plus r'eput'es du m^eme sang ; et que, n’y ayant point de prince de son nom, les peuples voisins pourraient leur susciter des guerres qui entra^ineraient la ruine du royaume. Le roi, frapp'e de ces consid'erations, promit qu’il songerait `a les contenter.
Effectivement il chercha, parmi les princesses `a marier, qui serait celle qui pourrait lui convenir. Chaque jour on lui apportait des portraits charmants, mais aucun n’avait les gr^aces de la feue reine : ainsi il ne se d'eterminait point. Malheureusement, il s’avisa de trouver que l’infante, sa fille, 'etait non seulement belle et bien faite `a ravir, mais, qu’elle surpassait encore de beaucoup la reine sa m`ere en esprit et en agr'ements. Sa jeunesse, l’agr'eable fra^icheur de son beau teint enflamma le roi d’un feu si violent qu’il ne put le cacher `a l’infante, et il lui dit qu’il avait r'esolu de l’'epouser, puisqu’elle seule pouvait le d'egager de son serment.