Сочинения в двенадцати томах. Том 2
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21. В течение всего периода 1789–1799 гг. в рабочей среде заметно весьма мало организованности. Стремление создать свои организации (под флагом благотворительности) замечается среди некоторых категорий рабочего класса весной 1791 г., но после закона Ле Шапелье о подобных попытках не слышно. Что касается пережитков цехового строя, старинных компаньонажей, то время от времени документы констатируют их продолжающееся существование; но известия эти слишком скудны и односторонни, чтобы можно было составить себе сколько-нибудь ясное представление о деятельности этих отживших свой век организаций.
22. Законодательство о рабочих в 1789–1799 гг.
В основных принципах своих законодательство (касающееся рабочих) старого режима, законодательство революционного периода, законодательство наполеоновской эпохи ничем между собой не отличаются.
Приложения
ЧАСТЬ ПЕРВАЯ
Неизданные документы Национального архива, архива парижской префектуры полиции, отдела рукописей Национальной библиотеки и архива «Библиотеки города Парижа».
В печатаемых рукописях сохранена орфография подлинников, а также все сокращения (особенно частые в полицейских и судебных протоколах: n-е вм. nomm'e, S-r вместо Sieur, compa-t вм. comparant а т. д.). Читатель заметит, как часты орфографические ошибки не только в документах, исходящих от рабочих или от частных лиц, но и в официальных бумагах.
I
Нац. арх. Y. 13016.
P. Y. de la garde, et empris-t du nom-e, Vieumer dit L’'eveill'e, l’un des chef de la cabale des chapeliers.
Le trente un may dernier vingt quatre compagnons chapeliers se nom-t entre eux des Bons enfants dirent au comp-t que s’il ne renvoyoit vingt deux autres compagnons chapeliers se nommant entre eux du devoir ils alloient quitter sa fabrique que n’ayant pu sacrifier les vingt deux compagnons du devoir qui remplissoient exactement leur 'etat les vingt quatre comp-ons des Bons enfants sortirent de chez lui et sollicit`erent plusieurs autres de sortir pareillement assurant m^eme de leur payer leurs journ'ees comme s’ils travailloient qu’effectivement.
Danloux Dumesnils & comp.
12 juin 1789.
L’an mil sept cent quatre vingt neuf le 12 juin sept heures et demi du matin en l’h^otel et par devant nous Charles Alexandre Ferrand, conseiller du Roy, commissaire au Ch^atelet de Paris, est comparu Pierre Francois Marchand sergent de la garde de Paris, de poste `a St. Jacques de L’Hopital.
Lequel nous a dit qu’a la Req-te d’un particulier ced, fabricant de chapeaux il a arr^et'e un particulier, qu’il a dit ^etre l’un de ses ouvriers qui avec plusieurs autres cabaloreux pour f-re sortir leurs camarades des fabriques de Paris qu’il conduira pardev-t led. particulier pour ^etre ordonn'e a quil-app-ra (et a sign'e) Marchand.
Est aussi comparu Nicolas Joseph Danloux Dumesnils m-d fabricant de chapeaux demeurand `a Paris Rue St. Denis. Lequel nous a dit que depuis le quatre du pr'esent mois, il est sorti de chez lui huit ouvriers approprieurs qui ont 'et'e gagn'e par les compagnons ouvriers dit les bons enf-ts qui leurs payoient leurs journ'ees pour ne point travailler chez les autres entre autres le nom-e. Leveill'e cy arr^et'e quils sont all'es dans plus-res fabriques pour en f-re sortir les ouvriers et se sont attroup'es en divers cabarets `a l’effet d’augmenter le nombre de leur cabale nottam-nt Rue St. Denis chez Maler, Rue de la Gossonnerie `a la Croix d’or et a Belleville; que le compa-t sait que led. Leveill'e est un des ouvriers qui ont 'et'e pay'es pour ne point travailler et qu’il a recu ses journ'ees de quatre jours; que s’'etant pr'esent'e il y a un instant chez lui ne sait dans quelle intention a fait arr^eter et conduire pardev-t nous pour apr`es que nous l’aurons entendu ^etre ou ordonn'e ce qu’il appart-ra nous observe que les comp-ons des Bons enfants sont parvenus `a faire sortir de chez le s-r Morel fabricant Rue des Bons Enfants seize a dix huit ouvriers et a sign'e (Ray'e trois mots nuls) Danloux Dumesnils et comp-ie.
Avons ens-te f-t comp-re led. particulier arr^ete lequel sur les interpellations que nous lui avons faites nous a dit se nommer L'eonard Vieumer dit Leveill'e comp-on chapellier cy devant chez le s-r Danloux, demeu-t Rue Beaubourg chez la v-e Nivel logeuse qu’ayant 'et'e sollicit'e par le nom-e Blanchard et plusieurs autres comp-ons chapelliers de sortir de chez led. s-r Danloux et qu’on lui payeroit ses journ'ees com-e s’il travailloit, et est vrai qu’il en est sorti et a d'ej`a recu quatre journ'ees `a raison de quarante cinq sols chacune dans un cabaret Rue S-te Avoye d’un particulier g-on chapellier qui est ^ag'e et marqu'e de petite v'erole; qu’il sait quil a eu lui grand tort mais prie led. Danloux de lui pardonner son intention lorsqu’il a 'et'e chez lui 'etant de lui redemander `a travailler et a d'eclarer ne savoir 'ecrire ni signer de ce interpell'e.
Des quels comp-on rapport dires et d'eclarons cy dessus nous avons aux susnomm'es donn'e acte, en cons'equence, attendu ce que dessus et que d’ailleurs ledet. Vieumer dit Leveill'e est connu pour ^etre l’un des chefs des cabales et attroupements qu’on eu lieu nous l’avons laiss'e a Marchand pour le conduire et faire 'ecrouer de notre ordonnance en prisons de l’h^otel de la Force et avons sign'e.
Ferrand.
II
Нац. арх.
С. 134, 5–6, doc. № 36.
Messieurs, Suplie les ouvriers abitant de la villes de Paris quil vous plaise ordoner que les ouvriers que l’on oblige de quitter leurs ouvrage pour monter la garde et faire patrouille seront pay'es des fonds fournis par les bourgeois entitre, attendue qu’il impossible `a un malheureux charg'e de familles de continuer le service ce qui agrave sa miserre et le rend plus malheureux. Daignez ordonner le temps et heure que chaque personne sera tenue de servir, que la dite ordonnance soit envoy'ee dans chaque district (Delacourt. Ce 18 juillet 1789).